Le tout début des « Chemins de fraternité », prémices de l’esprit de ce nouveau défi textile :
Les femmes de Timimoun en Algérie, 900 km au sud d’Alger, ont fait parvenir une « chaîne » de tapis qui sera montée sur un métier de l’association Trait d’Union Solidarité Alsace Algérie .
Les premiers fils sont passés, mêlant laines naturelles et moins naturelles, au Jardin Public Interreligieux de Saverne, lors de la manifestation Trésors de jardins en juin 2015, organisée par l’association Cultures et Religions.
Le morceau tissé est fixé sur le tout début du premier « bout de chemin », accompagné de la broderie représentant un mouton, qui vient de Laghmani en Afghanistan, à 60 km au nord de Kaboul, (projet Guldusi).
Objectifs de l’association Trait d’Union Solidarité Alsace Algérie
Ils sont humanistes.
Lutter contre le racisme et la xénophobie par une meilleure connaissance de l’autre dans le respect de ses différences.
Faciliter les rencontres multiculturelles entre la France et l’Algérie.
Travailler avec des associations partenaires sur des projets solidaires, touchant l’éducation, la santé, l’environnement et le développement économique.
Contribuer à la formation des jeunes et des adultes des pays partenaires afin que chacun s’épanouisse dans un projet personnel et/ou professionnel.
Le projet Guldusi : relier la culture afghane au reste du monde
Il s’agit d’un projet de création à quatre mains ! D’un côté une Afghane réalisant une broderie, de l’autre un (ou une) Européen intégrant la création afghane dans son propre projet ! Un message de partage !
« Offrir à des femmes de zones rurales un emploi qui fait appel à leurs compétences et leur habileté à broder, telle est l’essence du projet Guldusi !
Mais ce projet ne s’arrête pas là. Il s’agit également de sauver une activité traditionnelle en voie de disparition, la broderie fait main.
Les Européens ne peuvent que s’émerveiller devant un tel travail… Ils n’ont plus alors qu’à se laisser inspirer et les acheter.
Au moment où ces petites broderies seront intégrées dans des travaux personnels uniques, deux cultures se seront alors retrouvées.
Les Européens ont ainsi une occasion particulière de connaitre l’Afghanistan sous un jour plus heureux que celui proposé depuis des dizaines d’années par les médias. »