Suite du bilan des Chemins de fraternité pour l’AG de Cultures et Religions du 24-01-2018
Sur le départ pour Angers, ville de tapisseries et de jardins, nous emportons avec la tenture de « l’arbre de vie, habité d’oiseaux multicolores », sept morceaux des chemins de fraternité. Deux tous nouveaux finis, « Au fil du vent » réalisé sur l’aire des gens du voyage de Saverne et « Combien pèse un flocon de neige ? » réalisé avec le village d’Hilbesheim (57). Ils parlent de tourner le dos à la querelle et qu’il suffit d’un seul pour que tout bascule du côté de la paix.
En deux ans et demi, ce défi un peu fou, entraine de plus en plus de groupes à tenter l’aventure. Le média, le textile reste cet outil de langage qui transcende, qui surmonte les difficultés de langues, de cultures, de religions, de générations, d’histoires et même de classes sociales, et qui donne un résultat qui peut prétendre au statut d’art. Comme si toutes ces différences n’étaient pas l’essentiel.
L’essentiel serait plutôt, et je peux en témoigner, avec mille d’anecdotes pleines d’émotions, plus que ne pourrait le raconter un livre. Un livre que l’on n’a pas le temps d’écrire, pas plus que nous ne parvenons à tenir à jour le site consacré uniquement au projet.
Mais quand un jeune adulte aveugle s’exclame « Oh, que c’est beau ! » ou une petite fille de 8 ans de l’aire des gens du voyage, dit « merci de venir nous faire faire ça », vous réalisez que là est l’important et l’essentiel.
La paix à côté, ici et maintenant, tout près, loin, chez eux aussi, là-bas, chez moi, et très, très, loin !
la diversité des groupes qui ont travaillé ou travaillent actuellement sur des bouts de chemins n’a d’égal que la diversité des lieux, où les œuvres, sont et seront exposés, et la diversité des utilisations comme outils, de ces mêmes œuvres. Bientôt ce seront même des lycéens qui concrétiseront un morceau de chemin aux tons des tissus des Balkans, avant et pendant leur voyage. À suivre.